L’atelier du cordonnier du début du XXe siècle
Knipe Stebel
Certains artisans exerçaient leur art chez eux. Ici, le cordonnier assis près de la fenêtre à la lumière du jour, confectionne souliers, bottes, ceintures ou cartables qu’il répare aussi.
Les machines utilisées :
- La machine à coudre à pied pivotant qui permet, avec ses différents coussinets, de comprimer la chaussure et faciliter la prise de la colle.
- Un laminoir pour assouplir, égaliser et resserrer les pores du cuir mouillé au préalable.
- Un bec à alcool sert à fondre la poix, résine utilisée pour les finitions. Une plaque chauffante liquéfie les colles.
- Sur la table et le meuble, de nombreuses petites machines pour poser des œillets ou des agrafes.
Les outils :
Ils servent à tailler le cuir, le lisser, l’étirer, le façonner. Ils sont accrochés au mur à portée de main (marteaux, couteaux Knipe, lames, pinces, …). Une lanière en cuir « knierieme » tendue entre le cou-de-pied et le genou de l’artisan permet de stabiliser les pièces en cours de fabrication.
Les modèles :
Le cordonnier adapte des modèles en bois manufacturé aux pieds de ses clients en les creusant ou en les épaississant. Certains modèles sont marqués au nom du client. Ils sont ensuite remisés pour la fabrication de nouvelles chaussures. Des modèles métalliques permettent de tendre le cuir.
Les fournitures et accessoires :
Pointes de toutes tailles, chevilles en bois, ferrages métalliques de formes variées, fils de chanvre, poils de sanglier sont quelques exemples de la grande variété de l’outillage utilisé par les cordonniers.
Document : Exemple de travail d'un cordonnier bottier