Le mobilier dans la « Stub » de la fin du XIXe et début du XXe siècle
Il est de belle facture, bien entretenu, pour accueillir les dimanches et en période de fête, la famille élargie et des amis. La Stub est la vitrine de la réussite sociale du couple. Le mobilier comprend habituellement :
- un canapé. Celui-ci a été confectionné par un tapissier pour son examen de maîtrise. Début du XXe siècle.
- une encoignure en bois ciré. La partie haute sert ( je préfère les verbes au présent…c’est plus vivant !) pour ranger les bouteilles de « schnaps », un petit plateau et des verres, les couverts sont rangés dans le tiroir du milieu. La partie basse est réservée aux livres religieux (missel, bible, …), aux jeux de société et au rangement des décorations de Noël.
- la table dispose de deux tiroirs, l’un pour le pain et l’autre, plus étroit pour ranger le couteau. La lampe à pétrole était encore utilisée quelques temps encore après l’installation de l’électricité en 1911.
- le coffre polychrome utilisé par la jeune fille de la maison pour y déposer le linge brodé de sa dot.
- une horloge rythme la journée. Hommes et femmes portent des montres à gousset, uniquement les dimanches et les jours de fête.
- le panetier sert à ranger la vaisselle du dimanche, les nappes et les serviettes brodées. La réserve de pain de la semaine est conservée dans la niche centrale fermée par un abattant, les couverts rangés dans les tiroirs latéraux.
- un rouet présenté ici au repos avec la quenouille en position basse et une coupelle métallique à eau pour humecter les doigts.
- la machine à coudre, placée devant une fenêtre pour bénéficier de la lumière du jour, fait partie des objets de prestige. La couturière l’utilise lorsqu’elle vient travailler à domicile durant quelques semaines par an pour confectionner des vêtements neufs ou pour effectuer des raccommodages.