Réel voyage au cœur du temps et de nos souvenirs d’enfance !
Le commerce alimentaire de proximité tenait une place primordiale dans la vie des villes tout en côtoyant de belles boutiques.
Les vitrines sérigraphiées étaient aménagées de sorte qu’on pouvait y présenter de multiples articles. Cet aménagement offrait une idée générale des produits et de la dynamique de l’épicier. Il en va de même dans les campagnes où l’épicier se situait au cœur du village.
Ces magasins d’alimentation générale, regorgeaient de produits alimentaires sucrés et salés, de farine, de pâtes et de riz en vrac, de confitures mais aussi de lait du fermier voisin, fromage à la coupe et lard fumé. Les étagères contenaient pêle-mêle des boîtes de conserves, du café en grains à moudre, de la poudre à lessiver, certains objets du quotidien, des bonbonnes de gaz et de bouteilles de pétrole lampant.
À la campagne, plus particulièrement suivant les saisons, on trouvait des ustensiles pour la ménagère : bassine à confiture en cuivre, pince à bocal, étiquettes et blocs de paraffine, verres à conserve, etc…
Sur le comptoir trônaient la balance (Berkel), des papiers d’emballage, une multitude de petits produits en réclame et puis quelques sucreries pour les enfants ; roudoudous en forme de coquillage, bâtons de réglisse, berlingot et carambars suivant les épiceries.
L’épicier des années 1960 derrière son comptoir arborait souvent une blouse grise et portait un crayon sur l’oreille ! Il entretenait un lien très convivial avec ses clients habituels, mais savait adopter une posture de retenue envers ceux qui étaient de passage.
L’épicerie constituait un espace où la familiarité et l’anonymat pouvaient s’épanouir. Les plaisanteries et anecdotes sur les sujets brûlants de l’actualité s’échangeaient librement.